Professeur des écoles, j’ai découvert les plaisirs de la randonnée grâce à mes grands parents dès mon plus jeune âge. Chemin faisant, j’ai débuté le ski de randonnée et l’escalade au début des années 90. La rencontre de Volodia a été un tournant important. J’ai découvert l’activité différemment et la co-édition de trois Toponeige avec Louis Volle m’a poussé à ne plus me contenter de répéter les voies décrites mais à en découvrir et en rechercher de nouvelles. La pente raide et les beaux circuits ont eu ma préférence pendant dix ans, débouchant sur l’écriture du Toponeige Mont-Blanc. En Parallèle, je suis photographe nature amateur et passionné d’escalade, sport dans lequel j’ai récemment trouvé une nouvelle motivation.
Comme chaque année, le haut-alpin Hervé Degonon nous fait part de ses dernières réalisations a priori nouvelles à ski de pente raide.
Hervé Degonon est au Briançonnais ce que Vivian Bruchez est à Chamonix : un infatigable défricheur de pentes raides inédites à skis, souvent tintées d’alpinisme avec rappels, goulottes et autres difficultés mixtes à franchir. Et dans ce monde majoritairement skiable (mais pas que), les belles trouvailles ont encore la part belle dans nos massifs du (...)
Chaque année, Hervé Degonon nous fait le bilan de ses sorties originales dans le massif des Ecrins. Voici, avec un peu de retard, ses réalisations de la saison de ski 2019.
-06/01/19, Nay de Sialouze, 3393m, “Gare au Raoul”, face SSO, 893m, 4.3 / E2 pour la partie sommitale. Clin d’œil au gardien du refuge du Sélé, Raoul Gaentzhirt… 15/01/19, Roche de Jabel, 3570m, "Esprit torturé", face S, 1 désescalade de 15m sous le sommet (manque de neige), 1 montée de 30m, 1 montée en escalier de (...)
L’un a de la bouteille et nous fait part chaque fin de saison de ses nouvelles réalisations : trouver des lignes vierges au milieu des rochers, s’intercalant entre les grands couloirs qui deviennent de plus en plus en classiques. L’autre a à peine vingt ans et devient déjà son plus proche padawan. Hervé Degonon écume l’est des Ecrins tandis que Nicolas Jean défriche l’Ubaye (notamment), s’offrant même une répétition du Nant Blanc à la Verte (à vue) avec Benjamin Védrines et Jérémy Rumebe. (...)