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::... Itinéraire ...
J’ai suivi le ruisseau de l’Oney, parfois, dans le lit, parfois un peu plus loin en rive droite, jusqu’au col d’Arbéron. Ensuite, j’ai traversé le bas du glacier pour rejoindre l’arête SSO vers 3150. J’ai tenté de garder les skis en passant versant sud mais je n’ai pu éviter trois déchaussages. En fait, ils auraient pu être évités en gagnant directement l’arête vers 3300 D+/D- : 1450 ; 3.3 ?/PD- ?/E2
::... Commentaire ...
J’ai choisi de porter jusqu’au col et encore un peu après à cause de nombreux passages déneigés, mais attention à la neige molle et aux nombreux trous et cours d’eau dans ce secteur. Sur l’arête, j’ai dû déchausser à nouveau vers 3300 sur 100 m et à 3450, où j’ai laissé les skis, parce que la face finale était vraiment vilaine (neige très molle, rochers un peu partout). J’ai continué à pied jusqu’à 20-30 m sous le sommet et je suis tombé sur une plaque de glace sous la neige pourrie dans la partie la plus raide. Il aurait fallu cramponner, mais comme je commençais à me méfier de gros nuages en train d’arriver au sommet, j’ai choisi d’en rester là. J’ai effectué la descente entre 10 h 30 et 11 h 30, mais je ne crois pas que cela ait beaucoup compté en ce qui concerne la neige. La rive droite du glacier était bonne à skier en godille (c’était pas de la poudre, mais ça se skie un peu pareil). De la croupe à 3300 au replat 2544 (en fait 15 m au-dessus), on skie sans la moindre interruption et je n’ai pas touché un caillou. Finalement, cela fait 800 m de ski, un peu juste pour le fameux ratio 60/40 mais pas loin. Je n’ai vu personne, pas même au refuge, mais trois beaux bouquetins mâles et une femelle qui les observait à distance
::... Participants ...
seul