Nuit hachée menu-menu par de multiples réveils (tous les 45min à 15min), levé à 4h30, tout va bien. Départ 6h50, le moral est moyen, temps couvert, neige archi molle, je suis déjà en retard au col du Sabot, compte tenu de la neige, je ne sent pas la traversée derrière le col, je passe plus bas et me prend une bonne glissade, qui me fait descendre sous le col, 30min de perdu, les collègues attendent aux Aiguillettes où j’arrive lessivé…la suite est laborieuse dans cette neige humide (coulées, glissades…), 3100m au pied des difficultés je jette l’éponge déjà bien trempée, plus la motivation, plus d’eau, plus la caisse, la neige ne m’inspire pas, jour blanc, quelques flocons, quelques vertiges, je ne me sent pas au top et pas convaincu d’être comme il faut pour ce genre d’itinéraire, j’attend et me prépare à descendre et puis je mets un crampon, je vais bien les suivre quand même…une petite purge sur la tronche et le sac finit d’achever le semblant de reste de motivation…allez hop position descente, 2 virages pour constater que la neige est facile, ce qui me fait un peu regretter mon choix, tant pis comme on dit, j’y retournerai en passant par la 87 (ou pas).