Après consultation des prévisions de Météo France, dimanche soir, on voit en vrac, sur la carte de la région : bribes de soleil, nuages blancs, nuages gris, précipitations possibles…la sagesse nous pousse à partir moins loin que prévu en voiture. Si on se prend un but à une demie heure de Grenoble, on sera plus vite rentrés !
Ce matin, tempête de ciel bleu, la prévision était trop pessimiste mais qu’importe puisque Jo nous emmène dans son jardin d’hiver.
Au départ de Prabert, en effet, il n’y a pas que l’ultra célébrissime combe de la Jasse mais pas loin d’une quinzaine de belles pentes pas trop longues (environ 1000 m de dénivellation positive), restant froides car orientées au Nord, et dans un degré de difficulté très intéressant (globalement du 4.2 au 5.2).
Nous voilà donc partis pour une jolie " bouclette " qui va nous permettre de basculer versant Est après avoir franchi le pas de la Coche, profitant ainsi de la lumière toujours fascinante du soleil levant pour finir l’ascension puis, du sommet, de basculer dans l’ombre du versant Nord qui a gardé une bonne poudreuse froide sur quasi 500 m de dénivellation.
Ballade " sans histoire " (mais pleine d’anecdotes comme à chaque fois), sans stress (juste le brin de concentration nécessaire), sans fatigue excessive (l’équivalent d’un gros footing !) et un retour au parking à dix heures trente à peine (l’heure ou démarre Jean JFO mais il n’y a pas urgence aujourd’hui).
Enfin, un petit coup de nostalgie qui ressurgit lorsque j’observe, calé contre la bagnole, les itinéraires parcourus ici, ces dernières années, avec pas mal de personnes différentes. Notre périple d’aujourd’hui va venir augmenter l’échantillon d’images de beau ski accumulé par ici. Allez !on redescend sur Grenoble attaquer la deuxième journée.